El Grito - Dia del independencia

22 Septembre 2012, 10:13am

Publié par Ségolène

16 septembre 1810 : Miguel Hidalgo y Costillo, curé de la ville de Dolores acquis aux idées nouvelles appelle ses ouailles à la révolte, à la grande surprise des autorités espagnoles. Toute la région de Guanajuato se soulève et un jeune propriétaire terrien, Ignacio Allende, apparaît comme le chef militaire de l’insurrection. Le mouvement, qui mobilise les masses indiennes, dégénère cependant en révolte sociale difficilement contrôlable. Répondant au « grito de Dolores » tout le nord du Mexique se soulève alors que, dans le sud du pays, un prêtre de campagne, José Maria Morelos, entraîne dans la rébellion la région d’Acapulco.

En ce weekend du 15 septembre 2012, nous sommes donc allés fêter les 202 ans de l’indépendance du Mexique à Guanajuato et San Miguel de Allende. Cette fois nous avons choisi d’y aller seuls, sans une association étudiante (cf. Article de Tequila).

Nous avons donc passé le vendredi à visiter la ville de Guanajuato (musée des momies (plutôt horrible), les halles (« Il faut toujours aller voir les halles pour connaître une ville » m’avait dit Tata), l’église, la basilique, l’université, le théâtre et finalement le panorama de la ville avec le soleil couchant sur la ville. Le soir nous sommes allés dans un bar mexicain, au décor très local : pour faire simple on aurait dit qu’il venait de se faire voler tous les meubles.

Samedi nous avons pris un bus direction San Miguel de Allende : hormis l’église qui est magnifique et a des airs de Sagrada Familia, le reste de la ville nécessite plutôt de se promener les yeux en l’air. Le village de San Miguel était aussi en pleine préparation des festivités du soir, car ici c’est l’équivalent du 14 juillet en France et San Miguel de Allende est le cœur de l’événement. Puis nous sommes rentrés à Guanajuato en fin d’après midi.

« Qu’est ce qui est pire qu’un vendeur de tacos dans la rue ? Un vendeur de tacos provisoire dans la rue ! » C’est donc là que nous avons mangé (la meilleure Quesadillas de ma vie d’ailleurs). Puis nous avons déambulé dans les rues et retrouvé une amie mexicaine de Guadalajara. A 23h, le temps s’est arrêté : tous les mexicains se sont tournés vers la place principale pour regarder l’hommage à « El Grito » puis le feu d’artifice (surement le plus maigre que j’ai jamais vu !). Après l’hommage, la foule s’est dispersée, les familles sont rentrées et les jeunes sont restés faire la fête.

Le dimanche, après un réveil tardif, nous avons décidé d’aller nous promener dans le vieux centre de la ville (qui est magnifique bien que très en côte) et de faire le musée Don Quichotte (Guanajuato a été déclarée ville de Cervantès ( ?)) : c’est un musée très complet avec des centaines de représentations des personnages de l’opéra sous toutes formes d’art. Nous avons ensuite repris notre bus, direction Guadalajara.

La véritable indépendance consiste à dépendre de qui on veut.

Les pensées de San-Antonio

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